● Regroupement des Opens Seniors
Regroupement des Opens Seniors
rédacteur Philippe Valade (21-01-2024)
Pour nombre de danseurs Seniors le regroupement de différentes catégories d'âge dans les compétitions Opens pose question. Ceci se manifeste notamment sur les réseaux sociaux :
"Un open Senior 1-2 et un open Senior 3-4-5 pourquoi ?"
"Il y a 20 ans de ça il n’y avait qu’une catégorie Senior et une catégorie Vétérans ?"
"Dommage qu'ils aient regroupé des catégories..."
"Cela devient invalide et vous amène à ne pas participer..."
.../...
En fait, pour l'organisateur, le problème est de pouvoir lisser un timing cohérent, mais aussi d'avoir un nombre de participants suffisant par compétition Open.
En revanche, pour les danseurs il est difficilement compréhensible d'avoir des catégories d'âge officielles mais qui sont regroupées, ce qui invalide ces catégories d'âge.
En résumé, les règlements nationaux et internationaux font exister dans leurs règlements 5 catégories d'âge pour les Seniors, alors que les organisateurs sont souvent contraints à n'en faire exister que 2 au travers des regroupements.
Il y a 25 ans, la question ne se posait pas, il n'y avait qu'une catégorie d'âge pour les Seniors (Over 35 ans), puis deux catégories d'âge (Over 35 ans et Over 45 ans)
La sous-catégorie d'âge Vétérans c'était jusqu'en 1995. Et il s'agissait bien d'une "sous-catégorie".
A compter de la saison 1995/1996 la catégorie d'âge Seniors (Over 35 ans) a été mise place tout en conservant l'ancienne sous-catégorie Vétérans.
Cette sous-catégorie Vétérans a ensuite été supprimée à compter de la saison 2003/2004 pour laisser pleinement la place aux catégories Seniors avec 2 classes d'âge (Over 35 ans et Over 45 ans).
Conformément au règlement technique de la Fédération Française de Danse (FFDanse), les danseurs de catégorie Adultes en Série 1 (Internationaux) classés dans les 12 premiers français Adultes et passant en catégorie Seniors lors de la saison 1995/1996 ont eu la possibilité de danser à la fois en Adultes et en Seniors. Deux couples Seniors seulement répondaient à ces critères du règlement technique : Pascal & Annie CROZAT et Philippe VALADE & Sylvie VAN MULLEM).
Depuis, les catégories d'âge Seniors se sont enrichies avec la mise en place de 5 catégories :
Depuis, les catégories d'âge Seniors se sont enrichies avec la mise en place de 5 catégories :
● Seniors I : 35 ans (30 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors II : 45 ans (40 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors III : 55 ans (50 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors II : 45 ans (40 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors III : 55 ans (50 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors IV : 65 ans (60 ans pour le plus jeune des deux partenaires)
● Seniors V : 70 ans (les deux partenaires ont 70 ans et plus dans la saison)
En Italie, il existe même une catégorie Seniors "Over 75 ans" et toutes les nombreuses compétitions de la Federazione Italiana Danza Sportiva (FIDS) font l’objet d’une importante participation.
Concernant les "nouvelles séries et/ou catégories d'âge", cela fait près de 25 ans que l'on entend les Seniors revendiquer (à juste titre) la création de nouvelles catégories d’âge. Mais à chaque mise en place d’une nouvelle catégorie d’âge Seniors il y a de nouvelles revendications (parfois avec acrimonie) accusant la fédération de ne pas en faire assez. Dont acte !
Dès lors, il s'agit de comprendre les motivations des danseurs Seniors pour s'engager dans les meilleures conditions selon les critères de niveau et de catégories d'âge, mais aussi les impératifs incontournables des organisateurs qui font le maximum pour offrir - au public comme aux compétiteurs - un programme solide et un timing efficace.
Pour les Championnats, les Coupes de France et les Opens WDSF, les compétitions sont organisées pour chaque catégorie d'âge. En revanche, les compétitions "Open" à l'initiative des organisateurs, et ne présentant pas de critères d'attribution de points ou de classement, sont sujettes à des difficultés d'organisation que les danseurs peuvent et doivent comprendre.
Pour les Championnats, les Coupes de France et les Opens WDSF, les compétitions sont organisées pour chaque catégorie d'âge. En revanche, les compétitions "Open" à l'initiative des organisateurs, et ne présentant pas de critères d'attribution de points ou de classement, sont sujettes à des difficultés d'organisation que les danseurs peuvent et doivent comprendre.
Ces Opens à l'initiative des organisateurs représentent des opportunités pour les danseurs d'enrichir leur expérience de la piste au travers d'un mixage de catégorie d'âge - voire de niveau - simulant la diversité de niveau par catégorie des Opens WDSF tout en faisant l'économie de déplacements généralement honéreux.
L'organisation de compétitions demande beaucoup de travail de préparation et beaucoup de risques financiers en regard des charges qui incombent à l'organisateur.
Ceci dit, le manque de participants pour certaines compétitions n'incombe pas aux organisateurs. Et la diversité des catégories dans une compétition en tenant compte de la multitude des classes d’âge [qui vont bien] impose un travail assez lourd sur le timing.
Le timing ce n'est pas une simple succession de catégories au choix de l'organisateur. C'est tenir compte des changements de tenue, des successions de diverses compétitions en fonction des inscriptions, des rotations des juges en tenant compte de leurs grades respectifs, des temps de pose et de repas. Et à ceci s'ajoute les désistements et des inscriptions de dernières minute.
Cependant, s'il est légitime, au travers du temps, que les danseurs aient le sentiment artistique que la danse soit en quelque sorte "le fruit d’une création divine" il n'en reste pas moins que l'évolution de notre danse sportive relève d'une "sélection naturelle" au travers de la compétition depuis de nombreuses décennies. En d'autres termes, seuls les "descendants" des danseurs les mieux adaptés à la concurrence de leur environnement dans la réalité présente, hic et nunc, survivent et sont susceptibles de transmettre la vitalité artistiques utiles à la pérennisation de notre discipline.
L'organisation de compétitions demande beaucoup de travail de préparation et beaucoup de risques financiers en regard des charges qui incombent à l'organisateur.
Ceci dit, le manque de participants pour certaines compétitions n'incombe pas aux organisateurs. Et la diversité des catégories dans une compétition en tenant compte de la multitude des classes d’âge [qui vont bien] impose un travail assez lourd sur le timing.
Le timing ce n'est pas une simple succession de catégories au choix de l'organisateur. C'est tenir compte des changements de tenue, des successions de diverses compétitions en fonction des inscriptions, des rotations des juges en tenant compte de leurs grades respectifs, des temps de pose et de repas. Et à ceci s'ajoute les désistements et des inscriptions de dernières minute.
Le manque d’effectifs dans certaines compétitions ne peut être imputé ni à la fédération ni aux organisateurs. Et on ne peut pas incriminer les organisateurs d’offrir de multiples "types de compétitions" et en même temps les accuser d’un manque de participants.
Quant au fait de faire des profits sur les droits de dossards c’est une illusion. Les droits de dossards n’ont pour vocation que de suppléer aux lourdes charges d’organisation.
En tout état de cause, je conçois que chacun puisse exprimer des mécontentements sur l’état de la danse de compétition en France.
Mais face au cumul des propos teintés d’amertume et d’aigreur, à l'égard des regroupement des Opens organisés à l'initiative des organisateurs, j’invite alors les détracteurs à ne participer qu’aux Coupes de France, au Championnat Régional et au Championnat de France, ainsi qu'aux compétitions WDSF.
Quant aux danseurs Seniors de série "International" (ex série A) qui ont des exigences sur le nombre de participants pour éprouver leur valeur, ils trouveront satisfaction, au travers des compétitions WDSF en Europe, à danser face à une concurrence conséquente en adéquation avec leur qualification de série.
Cependant, s'il est légitime, au travers du temps, que les danseurs aient le sentiment artistique que la danse soit en quelque sorte "le fruit d’une création divine" il n'en reste pas moins que l'évolution de notre danse sportive relève d'une "sélection naturelle" au travers de la compétition depuis de nombreuses décennies. En d'autres termes, seuls les "descendants" des danseurs les mieux adaptés à la concurrence de leur environnement dans la réalité présente, hic et nunc, survivent et sont susceptibles de transmettre la vitalité artistiques utiles à la pérennisation de notre discipline.
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21/01/2024
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