Cours de danse Danser la Vie - Toulouse

Cours de danse Danser la Vie - Toulouse

● Danse de salon - Danse de société

Danse de salon - Danse de société
Source : www.wikipedia.org
(30-11-2010)


Les danses de salon
Le terme générique danses de salon est utilisé avant 1950 pour désigner l’ensemble des danses pratiquées dans les bals et les salons qu'elles soient collectives ou à deux. Elles regroupent :
Sous l'appellation « danses anciennes et classiques » les danses les plus anciennes telles que : la polka, l'ostendaise, la berline, la badoise, la gigue, la gavotte, le quadrille, la mazurka, la scottish (Américaine ou espagnole, glissée ou valsée), la valse, le pas de quatre…
Sous l'appellation « danses modernes » la plupart des danses à deux plus récentes telles que le One step, le slow fox ou foxtrot, le quickstep, le tango, le boston, la valse anglaise, le paso-doble, la rumba. Elles comportent aussi des danses individuelles comme le charleston et le madison.
Les danses de salon sont d'origine diverses :
– Europe de l’Est : la valse, la polka ;
– France : la java ;
– Amérique latine : le tango, le chachacha, la samba, la rumba, le mambo ;
– Espagne : le paso doble ;
– Pays anglo-saxons : le quick step, le slowfox, le foxtrot, le boston.
Historique :
Ces danses sont encore aujourd’hui les danses les plus pratiquées dans les bals, thés dansants et autres guinguettes. La valse, le tango et le paso doble ont connu des variantes musettes dans la première moitié du XXe siècle : valse musette, tango musette et paso musette.
L'apprentissage des danses de salon vise une pratique de bal. Mais elles connaissent une variante, la danse sportive qui conduit aux compétitions et aux concours.
Les danses rock/swing apparues en 1950 et les danses latino apparues après 1950, font partie des danses de société.

Les danses de société
Le terme "Danse de société" reprend la signification originelle de l'appellation danses de salon, qui était utilisée avant 1950 pour désigner l’ensemble des danses à deux. Ensuite, d'autres danses pratiquées "en marge" des danses de salon sont venues enrichir le panel des danses de société : les danses "latino" et les danses "rock-swing". Ces danses de société sont encore aujourd’hui les danses les plus pratiquées en France dans les bals, guinguettes, thés dansants, dancing, écoles de danses.
Les danses de société rassemblent, en France, les cultures du monde entier :
Les danses de salon (voir ci-dessus)
Les danses "Rock-Swing" (dont les emblèmes sont le lindy hop et le rock)
Lindy Hop
Charleston
Shag
Balboa
Boogie-Woogie
Rock'n'roll
West Coast Swing
Les danses "latino" (avec comme ambassadrice la salsa)
Salsa
- Cubaine ou Casino
- Rueda de Casino (Correspond à la version "Casino", dansé en cercle, avec les mêmes passes pour tout le monde, annoncée par un des danseurs)
- Portoricaine
- New-Yorkaise
- Style "Los Angeles"
- Colombienne

Bachata
Merengue
Zouk
Lambada

Danses sportives
Les figures des danses sportives ont été codifiées par les Anglais. Elles sont au nombre de 10, regroupées dans deux catégories : les danses standard et les danses latines.
Danses standard
Valse lente (ou valse anglaise)
Valse viennoise
Tango
Quickstep
Slowfox
Danses latines
Samba
Cha-cha-cha (Cha-cha)
Rumba
Paso doble
Jive

Le Tango
Le tango en danse de salon
Après les années 1920, Le tango, nouvelle danse venu d'Argentine, s'est beaucoup plus développé en Argentine qu'en occident ou elle est alors devenu une des danses les plus populaires parmi les danses de salon. Ce tango de salon, en Europe, fut le plus connu et le plus pratiqué pendant 60 ans, jusque dans les années 90. Depuis la renaissance du tango rioplatense (aussi qualifié d'« argentin »), aujourd'hui, dans le monde, quand on parle du "tango", sans qualificatif, il s'agit presque toujours du tango rioplatense. Sinon, pour parler du tango associé aux danses de salon, on dit généralement tango de salon (à ne pas confondre avec le style tango salon, un style des années 40 du Rio de la Plata).
Le tango de salon est constitué, comme les autres danses de salon, d'une succession de séquences, où les bustes restent assez droits. (Le tango du Rio de la Plata, quant à lui, est une danse d'improvisation, où aucun pas et aucune séquence ne se répète et où l'abrazo peut prendre différentes formes).
Le tango en compétition
En compétition de danse sportive, le tango est une danse progressive comme la valse (style international standardisé dans les années 1920).
La tenue du tango dit « européen », ou « tango-style », est totalement différente de celle du tango argentin ou rioplatense, au niveau du corps, des bras et des jambes. Le tango argentin est social, improvisé, alors que le « tango-style » européen est réglé et codifié pour permettre la compétition.
Avec la renaissance du tango rioplatense, certains danseurs de compétition ont tendance à intégrer plus de motifs improvisés dans leurs compositions.

Technique de danse en couple
Même si les danses de société sont avant tout faites pour la détente et le plaisir, il y a beaucoup d'éléments techniques qui sont liés à la danse.
Le guidage
Le guidage doit être clair, sans aucun mouvement parasite. Beaucoup de débutants sont tentés (volontairement ou involontairement) de marquer le rythme, ou de faire des petits ronds pour le style, cependant, si la cavalière ne connaît pas la passe à l'avance, elle aura beaucoup de mal à distinguer le vrai guidage du mouvement parasite. Ensuite, le guidage doit être le plus fluide possible, car, tout arrêt ou changement de direction de la main peut signifier une action particulière pour la partenaire. C'est par exemple à force de danser en soirée avec des cavalières différentes et des passes différentes que la main va se "stabiliser".
Le pas de base
Le pas de base est propre à chaque danse et s'est naturellement défini en fonction du type de musique. Il permet de coller directement (et mécaniquement) à la musique. Mais surtout, le pas de base est un repère pour le couple qui, en le respectant, sera toujours en phase. L'exécution du pas de base connaît plusieurs étapes.
Consciente, volontaire et forcé : Le pas de base est exécuté péniblement en solo, faisant un effort de concentration pour se réciter le décompte des temps dans sa tête (1, 2, 3 et 4, 5 et 6 pour le rock 6 temps par exemple).
Consciente, volontaire et naturel : Le pas de base est exécuté en solo, facilement et naturellement (tout en étant concentré).
Consciente, intégrée à la passe et forcé : Le pas de base est intégré dans une passe. Le danseur ne guide rien, seule importe la position des pieds.
Consciente, intégrée et naturelle : A ce niveau, on pose naturellement les bons pieds (sauf erreurs d'inattention), tout en continuant le décompte des temps dans sa tête. Ce stade est atteint en quelques heures de pratique. C'est la partie la plus difficile d'un apprentissage d'une danse, car le pas de base est tout sauf rigolo ! Mais c'est une étape nécessaire.
"Rythmé" : c'est une grosse étape de progression dans l'apprentissage du pas de base. Le danseur peut faire le compte des temps dans sa tête avec un rythme et non plus un décompte chiffré (ex pour le rock "ta, ta, tatata, tatata")
"Fredonné" : Le danseur peut commencer à fredonner l'air de la musique à haute voix tout en ayant le décompte semi-conscient dans sa tête
"Chanté" : Le danseur peut chanter la musique
"Parlé" : Le danseur peut maintenir une discussion avec sa partenaire pendant la danse. Ce stade matérialise un décompte inconscient dans la tête du danseur. Cette étape est généralement plus longue à atteindre pour le cavalier que pour sa partenaire, car ce dernier doit aussi penser aux passes, ce qui au début est assez difficile !
Affranchissement du pas de base : Le danseur commence à voir comment faire des variations (jeux de jambes) sur son pas de base, tout en restant calé sur ce dernier.
La posture
On peut souvent reconnaître les différentes catégories de danse à la posture. En général, les jambes tendues et corps droit pour les danses de salon, et les jambes très fléchies pour les danses swing. Mais globalement un élément essentiel pour bien guider, c'est le maintien et la stabilité du haut du corps (buste, tête, épaules, bras), c'est ce que l'on appelle le "cadre" ("frame" en anglais). Le cadre est un aspect très important da la danse de couple puisqu'il constitue le principal repère visuel qui permet aux deux danseurs de rectifier mutuellement leur position en fonction de celle de l'autre. D'ailleurs, à part dans des cas exceptionnels, les deux cadres doivent toujours être parallèles (ie. épaules parallèles).
La connexion
La connexion est la manière qu'ont les partenaires de se tenir. Elle varie beaucoup en fonction des danseurs entre :
Très souple, qui est très agréable, mais limite beaucoup la sensibilité (et donc la finesse du guidage) chez les débutants.
Très dure, qui est beaucoup moins agréable, mais avec l'avantage de permettre des guidages plus précis (et donc une très grande richesse de variations). Cependant un débutant trop dur risque malgré lui d'induire des mouvements parasites.
Le travail de la connexion est très important en danse. Un danseur débutant sera souvent souple et deviendra de plus en plus dur à mesure qu'il progressera (lorsque le besoin de guidage fin se fera sentir). A partir d'un certain niveau, à force de danser, la sensibilité des danseurs augmente, et le guidage va alors s'assouplir tout en conservant sa finesse. C'est généralement l'association d'un guidage souple est précis qui permet de qualifier un danseur de "bon danseur".
L'inertie
L'inertie c'est l'énergie dépensée pour bouger/faire bouger la cavalière. C'est un élément que l'on ne ressent pas forcément quand on débute, mais plus on devient sensible (c'est-à-dire quand on assouplit son guidage), plus elle se fait sentir. L'optimum, c'est le guidage "comme une souris d'ordinateur", sans le moindre effort. Dans les faits, il existe une minorité de filles qui sont "très dures à bouger" et d'autre qui sont très sensibles, réceptives et légères à guider (environ 5% dans chaque cas). Dans ce dernier cas, la fille aura une possibilité de progression fulgurante.
L'expression
Un danseur ou une danseuse aura beau avoir la meilleure technique du monde, il n'est jamais agréable de danser avec un "mur", froid, qui ne fait que suivre. Un danseur peut s'exprimer à partir de 2 conditions : premièrement, comprendre le guidage ou le suivi du partenaire ; deuxièmement, sentir que son expression ne va pas nuire à la connexion et au guidage. A partir de là, tout est parmi. L'expression la plus naturelle est de marquer les "breaks" (pauses musicales marquées), souvent par un "freeze" (arrêt total de tout mouvement). Ensuite, peuvent venir des gestes, ronds de bras, ronds de jambes, plus ou moins techniques, toujours dans le respect du guidage.
Arrivé à un certain niveau, ou lorsque les partenaires s'entendent bien, la fille peut prendre la main temporairement sur le guidage. Ce dernier devient alors à l'écoute de la fille, qui peut alors pleinement s'exprimer. Dans tous les cas, l'expression permet de vivre la danse et de s'amuser. En fait, on peut dire que toutes les techniques précédentes n'ont pour but que d'aider à l'expression des danseurs et à prendre du plaisir à danser.
L'écoute musicale
Il y a une différence entre s'exprimer en musique, et ne pas du tout suivre la musique. Dans ce dernier cas, on a l'impression que les danseurs récitent une chorégraphie machinalement. Or il est possible de s'exprimer en accord avec la musique, de s'inspirer d'elle, voire d'anticiper les séquences musicales (breaks, ponts, chorus, intro, final).
Les passes/variations
Les passes sont l'aspect le plus visuel de la danse de société, mais pas forcément le plus technique. Un bon danseur apprendra rapidement une nouvelle passe tandis qu'un débutant devra se focaliser sur le pas de base, la position des pieds, du corps et des mains, éléments qui deviendront naturels avec la technique. Les passes sont intégralement guidées (en général), ce qui fait qu'une fille avec assez de technique n'a pas besoin de connaître la passe pour la suivre.
Souvent un cavalier a tendance à oublier ses anciennes passes. Il s'il arrive de repenser à de vielles passes, avec la technique, réfléchir aux passes devient de plus en plus inconscient. Les passes peuvent être adaptées en fonction de la musique et enchaînées, ce qui offre une multitude d'interprétations possibles.

Les soirées dansantes
Les lumières
En soirée, les jeux de lumière sont moins important que dans les discothèque et la salle est plus éclairée afin que les danseurs puissent se voir.
La musique
La musique est un élément très caractéristique des soirées. Outre les thématiques (rock, salsa, salon etc...), chaque DJ a un style de musique bien particulier ainsi que des versions personnelles où des musiques qu'il est le seul à passer. La qualité de la musique importe grandement sur la qualité perçue de la soirée.
Le sol
La danse peut s'effectuer n'importe où et dans n'importe quel contexte, cependant, il existe des éléments qui ont été optimisés et réglementés.
Dans les salles pour l’enseignement de la danse, le sol fait l'objet d'une règlementation (Décret n°2008-263 du 14 mars 2008 – Article R462-1) : L’aire d’évolution des danseurs ne doit pas poser directement sur le sol dur (parquet collé, béton, carrelage,...). Pour être en conformité avec la réglementation, le parquet doit être posé sur lambourdes.
Parquet sur lambourde : C'est le plus agréable. Il permet à la fois une bonne accroche de la chaussure et la possibilité de maîtriser les glisses, les pivots, la propulsion.
L'aggloméré : Revêtement glissant et agréable s'il est posé sur lambourde.
Parquet collé : L'apparence est belle et le contact est agréable. Mais il présente les mêmes inconvénients de dureté que le carrelage.
Carrelage : Revêtement souvent rencontré, il peut sembler agréable en début de soirée, mais avec la condensation de l'humidité, il a tendance à coller aux chaussures (semelles en caoutchouc) ou à glisser (semelles en cuir).
Le synthétique : Souvent rencontré dans les gymnases, ce revêtement donne la sensation d'être homogène en adhérence.
Le ciment : Son accroche peut être correcte s'il n'a pas d'aspérités.
NB : Danser sur du carrelage, un revêtement synthétique, du ciment, voire même sur du parquet collé, occasionne une fatigue musculaire et des tendons, ainsi qu'un risque pour chevilles et les genoux.
Les produits de glisse
Ils sont utilisés de manière générale là où le sol n'est pas assez glissant (Attention, beaucoup d'établissements interdisent ces produits)
Le talc : Il permet de rendre provisoirement une surface de danse plus glissante encore. Il est souvent utilisé en danse de salon musette, où les très petits pas glissés sont très fréquents.
La paraffine : Idem talc mais avec une meilleure tenue dans le temps
L'acide borique pulvérisé (poudre) : sans aucun doute le meilleur produit de glisse.
Les chaussures
Plates : permettent des appuis fermes (ex: réception d'acrobaties)
Sur talons bas : utilisés par les cavalier en danse de salon essentiellement, ces chaussures permettent d'affiner la silhouette
Talons hauts : utilisés pour les danses lentes, ces chaussures limitent les acrobaties à cause de la difficulté de la réception (risque de foulure de la cheville ou de perte d'équilibre). Le talon haut affine la jambe, donne beaucoup de grâce et d'élégance à la cavalière mais ne convient pas aux danses swinguées à cause du bounce (sauf west coast et boogie lent)
Semelles cuir : les chaussures en semelle de cuir retourné permettent de glisser facilement sur les sols avec beaucoup de confort, elles sont très fragiles et sont réservées à la danse.
Semelles en plastique : moins onéreux, le plastique permet aussi d'avoir une meilleure accroche sur le sol (chaussures plates).
Anti-glisse : des éléments anti-glisse sont souvent intégrés aux chaussures à talon afin d'éviter que le pied ne dérape dans la chaussure.
En rock acrobatique, la chaussure de sport est à privilégier aux chaussures de danses usuelles. Elle devra être très légère avec un excellent amortissement à l'avant du pied qui préserve le rebondi. Il est conseillé d'utiliser des chaussures de running.


 



21/08/2013

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